Page d'accueil

ou ici pour télécharger

Voici les textes... désolé
pour l'instant ils sont empilés...
courage...
S vous cliquez sur le titre, ça télécharge la chanson...
sympa, non?


Le Soleil
Musique: Aurélien Rica
Texte: Tef Lutin
Instruments: Tef Lutin
Voix: Esther Fartoukh, Aurélien Rica, Tef Lutin

Hier,
J’suis allé boire un verre
Car les jeunes étaient sortis
Et par ici après minuit
C’est le désert dans la rue
Car les bons bars sont ouverts
Un peu partout

J’ai choisi ma tanière
Je bois des coups
Au loup-pascalou.

Je m’installe à une table
Choppe un demi-citron,
Le liquide coule, au fond,
Je me détends, c’est bon.

Oh que cette jolie est belle
Je suis épris,
Me sens pousser des ailes.

Oh le soleil,
J’ouvre ma fenêtre, merveille !
C’était la peine de m’réveiller.

Le soleil,
Et la nuit s’évapore,
Les esprits qui dorment encore
N’sont pas prêt d’se réveiller.

Que la lune fonde son croissant
Pour que ma belle s’éclipse en sautillant.


E . R . E
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

E
R
E
Je suis heureux
Il me faut vous dire que
Je suis Amoureux.

D’une polonaise cubaine
C’est pas banal
C’est comme elle.

Et comme ses yeux
Sont deux puits
De joie
Deux feux
C’est comme nous deux,
On sera bien loin
Tout là-bas
A repenser à
Nos ébats
Amoureux
Et à tous nos jeux
De miel et de faïence
De sucres chauds dans tous mes sens.

Artistiques
Sont mes envies
Comme tout ce riz
Qu’on jette
Sur la tête
Du mari
Qui rit
De son premier bonheur
Quand il se trouve à la hauteur
De sa jolie.

E
R
E
Je suis heureux
Il me faut vous dire que
Je suis Amoureux.

La Pêche aux huitres
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

En revenant de ma pêche aux huitres,
Je n'en avais qu'une et je l'ai perdu
La plus belle perle
Qu’un homme ai jamais vu.

Je l'ai laissé tomber
L'élément naturel
Est la plus belle merveille
Que j'ai pu lui donner.

En fait,
Elle n'voulait pas de moi
Elle était trop pure,
Trop belle, elle avait trop d'éclat

Et même
Si elle avait voulu
Ma main l'aurait broyé
Sans lumière l'étincelle nue aurait pu s'envoler

Et si ma main s'était ouverte
Les voyageurs, les intimes
Peut être même ma famille
Aurait pu me la voler.

Trop de richesses dans une petite main,
Et les histoires d'amour ne durent pas.

En revenant de ma pèche aux huitres
Quand j'ai mis un pied sur le port
J’ai vu une belle princesse en fuite.

Ma perle qui aura tant de liberté
Et tant d’éclat
Pour elle et pour moi.

Une sentinelle a son cœur
Évacuera les intrus
Et sa prunelle à y repenser
Ne m’aura jamais déçu.

Je n’irai plus pécher
La nostalgie est trop fréquente
Les sirènes sont trop présentes
A mes yeux ensommeilles.

Ensorcelé d’amour
Pour une dernière prière
Que le temps se laisse aller
Au rythme des sorcières
Que les étoiles font danser
Dans mon âme et mon cœur
Au pas des farfadets, des freluquets et des voleurs.


Un trou à un pantalon.
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

Un jour de grande déraison
Un coquin blond
Fit un trou à un pantalon.

Admet qui veut bien l’entendre
Mais le coquin blond
Se doit d’être pris pour un con.

A cette occasion,
Rien ne s’interpose plus
Et l’autre lui répond :

« Monsieur,
Vous ne résisterez pas au ton
Donné dans mon pardon,
Même si vous feignez l’ignorer
De quelconques façons,
Je n’omettrai pas
De vous faire la leçon :
Vous êtes une tête de con »
Lui dit-il, malgré la belle saison

Et ainsi
Celui qui avait fait le trou
Jura qu’on le reprendrais plus du tout.
Il fit taire alors son auguste courroux
Et pria l’autre
D’accepter ses pardons les plus doux.


Pauvre Poire
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

Depuis j’ai pris d’autres habitudes,
J’ai cessé d’être un feignant.
Je n’ai plus guère de solitude,
Je laisse doucement filer le temps.

Depuis je n’ai plus de sommeil,
Mes rêves se cachent sous l’ennui.
Un jour de plus n’est qu’un éveil,
Que je n’affronte que la nuit.

Depuis la vie est si fragile,
Que je la brise à chaque instant.
Et je ne marche que sur un fil,
En n’embêtant jamais les gens.

Depuis je n’ai plus qu’un cercueil,
Que je n’ouvre que par instant.
Tu es le seul des linceuls,
Qui m’en fera ressortir vivant.

Depuis je n’ai plus qu’un espoir,
C’est par hasard te retrouver.
Que tu retombes pauvre poire,
Dans mes pièges, dans mes filets.

Depuis je n’ai plus qu’un espoir,
C’est par hasard te retrouver.
Que tu retombes pauvre poire,
Amoureuse comme l’été.


Un temps de barbare :
Texte,musique et instruments: Tef Lutin
Sauf Sax Alto : Esther Fartoukh

Un temps de barbare
Coule à ma fenêtre,
J’ai du
C’est entendu
Rentrer beaucoup trop tard et
T’as mal à la tête.

J’ai un cafard dans la tronche
Qui éponge ma volonté
Mais vu tous les vœux qu’j’fais,
Normal,
Que tu sois désabusé.

J’ai déjà abusé
Pendant
Pas mal de temps
Bien amusé
Mais
Laissé quelques plumes et quelques dents
Et quand il y pense, avec le temps
L’a bien bougé ses fesses
Tef, content !

Un p’tit pét,
Au coin du bec
Et j’me pète
De rire,
A ma fenêtre.
C’est con, tu t’es oublié
T’as tout laissé passer
T’as pensé avoir du temps à t’en lasser
C’était sans soupçonner qu’ça file
Et qu’ça va pas t’dépanner
Un bon gros bide et quelques rides
On n’a pas mieux pour stresser
Ta face de crispé
Qu’en veut à la société
D’l’avoir laissé pousser
Comme elle
L’avait décidé …


Les Épices.
Texte,musique et instruments: Tef Lutin
Sauf Sax Alto : Esther Fartoukh

Chaque femme ressemble à une épice
Par sa couleur ou son odeur
Et devient un vrai délice
Ou un supplice
Pour mon petit cœur.

Virginie, tout en curry,
Son gout qu’on n’oublie pas
Ca fait longtemps qu’elle est partie
C’est ça qui n’s’oublie pas !

J’veux plus d’ curry
Dans ma cuisine.
Plus d’ curry
Plus d’alibi.

Simplement, son piment
M’emportait la bouche
Tout bonnement, ma boubouche
M’a renvoyé au vent.

J’veux plus d’ piment
Dans ma cuisine
Plus d’ piment
Dans mes aliments.

Mais les épices sont diverses,
Nathalie avait du gingembre
Sur le bord des fesses
Et sur le long des jambes.

J’veux plus d’gingembre
Dans ma cuisine
Plus d’gingembre
Aux portes de ma chambre.

Anna cultivait le paprika.
Ca cuivrait son esprit.
Autant qu’le bout d’ses doigts,
M’entrainaient dans sa vie.

J’veux plus d’ paprika
Dans ma cuisine
Plus d’paprika
Chez moi.

Mais j’n’ai pas trouvé de menthe,
Ni de basilic,
Je suis dans l’attente
De menthe.


Être un pitre dans l’égoïste réalité.
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

C’est toujours dans la douleur
Que je m’laisse aller,
Pas facile sans tous ses pleurs
De m’sentir exister
Et y a plus d’sons, y a plus d’couleurs
Quand j’traine dans le passé
Plus d’espoir, aucune lueur
Pas de ciel étoilé.

J’suis l’clodo des sentiments
J’en bois des litres pour oublier
Dans une équipe, j’suis remplaçant
Dans l’univers un grain de blé
Trop savoureux
À t’écouter
Qui n’pousse pas vite
Mais qui plait.

Tu crois qu’j’vais m’transformer
En un beau peuplier
Mais j’n’ai pas les pieds sur terre
Et toujours les mains en l’air.
Toi tu croques dans ta vie
Moi j’peux pas, j’ai des carries
Et ça fait bien longtemps
Et j’ai compris : mon fruit est trop pourri
Et pas trop savoureux
A t’écouter
Qui n’pousse pas vite
Mais qui plait.

Tu sais, j’ai un cœur d’artichaut
Je m’laisse aller
Dans le froid comme dans l’chaud
Mais tout au fond
C’est tout gris, c’est pas très beau
Y a pas assez d’place pour 2 ni pour 3
A peine pour moi.

Pourtant c’est bien tout triste
A la rigueur sinistre
De compter mes doigts
Sans tes doigts à toi
Et c’est bien fade
Et même minable
Devant ma glace
Le temps qui passe

C’est bien trop con
Je suis marron
J’ouvre les yeux
Et j’suis pas 2
Et c’est tout triste
Sans belle continuité
De n’être qu’un pitre
Dans l’égoïste
Réalité.


Être un pitre dans l’égoïste réalité Part II
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

La chanson précédente et son gout un peu amer
M’font penser aux autres soirs que je passe sur terre
Où les sourires remplacent les larmes
Qui viennent du passé
Où les rires remplacent ces femmes
Que j’arrive
D’temps à autre
A oublier

Car faut pas déconner,
J’aime faire la fête et m’amuser
C’est juste que je n’sais pas parler
Sans m’en faire un gros paquet
De soucis.
L’Amour est toute ma vie
Je n’le trouve pas et ça r’froidit
Mon cœur qui veut bruler
De tous les côtés
Et qui n’trouve que son miroir voilé
Un pâle reflet de savoir, d’espoir et de vérité.

Parfois je perds cette habitude de n’penser qu’à moi.
J’vous raconterez de belles histoires, s’il-vous plait, v’nez avec moi.

Et puis en fait j’pense pas qu’à moi,
C’qui m’plait, c’est d’être aimé
Pas facile sans tant d’émois
De m’sentir exister.
Et je m’applique à faire pousser
Des tas d’arc en ciel
Qui viendront illuminer
Ma belle tour de Babel

J’suis l’Amoureux de tous les temps
J’en bois des litres pour fortifier
Cette équipe où j’suis l’battant
Dans c’t’univers où j’explos’rais.

Parfois je perds cette habitude
De n’penser qu’à moi
Je suis un fidèle attentionné
S’il vous plait
Ne m’laissez pas.

Plus tard je deviendrais le mec à écouter
C’ui qu’à toujours une bonne parole, un conseil à donner
Avec des bras plus robustes et plus forts qu’un peuplier
Une épaule à consoler
Un bout de mousse prêt à donner
Le plus beau des cadeaux
Le plus malin des p’tits lutins
Le plus costaud des idéaux
Le plus fin félin des câlins.
Tu sais j’ai un cœur d’artichaut
Tout l’monde à son entrée
Dans mon cœur tout chaud
Et tout au fond
Ya d’la soie, des édredons
En plume d’oie
Ou en coton.

Y en a pour tous les gouts
Y en a pour tous les fous
Qui voudront bien rentrer
Dans mon intimité.

Parfois je perds cette habitude
De n’penser qu’à moi.
J’vous raconterez de belles histoires,
S’il-vous plait,
V’nez avec moi.
Je suis un fidèle attentionné
S’il vous plait
Ne m’laissez pas.
Parce que ce s’rait tout triste
Sans belle continuité
De n’être qu’un pitre
Dans l’égoïste réalité.


Et des enfants pour continuer...
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

Mes mains ne seront pas pareilles
Selon qu’elles soient entremêlées dans les tiennes.

Mon amour ne se compte pas sur un doigt.

Mon amour ne se compte pas
Tant il doit courir
Pour s’épanouir
Et mon âme créer pour exister
Et des enfants pour continuer.

Ma destinée ne sera pas la même
Selon qu’elle soit
Accouplée à la tienne.

Si tes pompes suivent mes pas
On ira baiser pour se reproduire
Et nos corps fusionner pour procréer
Et des enfants pour continuer.

Mon amour sera toujours le même
Même si je crois que les désirs vont et viennent
Et j’ai confiance en toi
Et on verra nos enfants grandir
Et à leurs tours, se reproduire
Et des enfants pour continuer
Et nos enfants pour continuer.


Mme la Destinée
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

J’ai une histoire pour vous :
Madame la Destinée
Accompagnée
De son gredin d’archer
Ce capricieux malin
Qui tire des flèches empoisonnées
De son nuage divin
A décidé un beau jour
De me jouer un vilain tour

Un an déjà
Qu’elle préparait son coup
Bougeant son Roi
Sa Reine ou ses deux fous
Qui sont en fait les mêmes
Et qui n’arrive pas même
A contrôler
Ne serais-ce
Qu’un poème
Qui a bien peu d’utilité

Elle avait pris une princesse
A deux pas de chez moi
Et pour qu’elle m’intéresse
L’a posé dans mes bras

Bien sur elle a bien pris son temps
Pour tout bouger sur l’échiquier
Elle a fait des ruses de chenapans
Semant le doute à la volée.

Et c’est ainsi que
Madame la Destinée
A enfin caressé
Le but qu’elle convoitait
Quand nos lèvres se sont collées
Qu’nos têtes pour un temps
Tendrement
S’sont arrêtées
Elle a bien joué :
Échec et mat
Partie gagnée.

Et je la vois
Cachée sur son nuage
Qui place ses pions
Le rire sur son visage
Me fait frémir
Je la vois venir
Et mon destin chavire

Madame la Destinée
N’est jamais rassasiée
Elle aime à faire glisser
Le bonheur
En cadeau piégé
Mais s’il-vous-plait
Prenez en une autre
Celle-là a bien donné
Et c’est pas ma faute
J’voulais pas lui faire de mal
Je voulais juste l’aimer
En cachette sous les étoiles
Comme un joli secret.


Françouais
Texte,musique et instruments: Tef Lutin
Sax Alto: Esther Fartoukh

La route est longue
Qui ne le sait pas ?
Et chaque seconde
Un peu de nous s’en va.

François un jour se paume
Et depuis ce temps là.
Malgré les odes,
On n’se r’voit pas.
Peut-être vaut-il mieux en rester là ?


Encore Plus Grand
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

Elle me l’avait dit la vie
Il y a bien longtemps déjà
Tu ne seras pas bandit
Et travailler tu dois
J’avais pas bien compris
J’y suis allé doucement
C’est plus facile et puis
J’m’en fous, j’ai ma maman

Mais maman elle a craqué
Elle a dit « c’est plus possible »
Quand j’commençais à m’demander
Comment j’allais tenir en ville
J’ai fais les chantiers et
Les brimades et les critiques
M’ont pas trop plombé
C’est vrai, j’attendais mes Assedic
Que par deux fois j’ai loupé
C’est con mais plutôt poétique
Parait qu’c’est le ventre vidé
Qu’on peut bien faire de la musique

Faut dire aussi qu’m’aint’nant j’suis grand
La roue tourne vite, j’ai 24 ans
Y à ma princesse et son enfant
Et j’aim’rais être encore plus grand

Elle me l’avait dit ma mère
De bosser çà l’école
Moi, j’la sniffais la colle
En sortant du cimetière
Et on chopait des pierres
Qu’on lançait sur les bagnoles
En sortant du cimetière
Ou en rentrant de l’école

Elle me l’avait dit la mer
Il y a bien longtemps maint’nant
Que même si vogue la galère
Y a pas des orages tout l’temps
C’est pas si dur de travailler
C’est toujours c’que j’me dis
Quand j’ai un coup dans l’nez
Car enfin
Il faut bien dire
La Vérité
Y a rien d’pire
Quand faut aller bosser

Faut dire aussi qu’m’aint’nant j’suis grand
La roue tourne vite, j’ai 24 ans
Y à ma princesse et son enfant
Et j’aim’rais être encore plus grand

Faut dire aussi qu’m’aint’nant j’suis grand
La roue tourne vite, j’ai 24 ans
Y à ma princesse et son enfant
Et j’aim’rais être encore plus grand


Le Dialogue
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

Hé mon gars j’t’interpelle, c’est à toi qu’je parle
Moi j’aime pas quand tu parles, ça m’rend mal à l’aise
Ha bon, c’est moi qui t’rend mal à l’aise ?
Non, c’est la parole qui m’met pas dans mes aises et j’sais jamais trop quoi dire…
P’t’ête qu’c’est qu’t’es bête si tu sais pas quoi dire
Ouais peut être
Mais c’est p’t’ête pas ça n’est-ce pas ?
Ouais, c’est p’t’ête pas ça..
T’es un sale égoïste et tu penses qu’à ta gueule ?
Là, t’es plus proche d’la vérité, et la vérité, moi, y a qu’ça qui m’plait.
Hé changes pas d’sujet, ste-plait.
Ouais ok, mais c’est vraiment parce que j’t’aime et qu’j’ai envie d’te faire plaisir.
Tu culpabilises parce que j’t’ai dit qu’tu pensais qu’à tes désirs ?
Écoutes, c’est vrai qu’j’t’aime bien mais tu commences vraiment à m’emmerder avec tes questions à la con.
Oh… c’est pas l’but ; j’veux juste comprendre et qui sait, essayer d’t’aider à parler…
Mais moi j’suis bien avec mes idées…
Mais tu pourrais p’t’ête les partager tes idées, allez, dis-moi à quoi tu penses..
Mais j’veux pas t’vexer.
Allez, vas-y, tu sais moi j’suis blindé.
Ben ta musique là, elle m’fait penser à du Prince ; et tes paroles, on dirait du Little Rabbits,
Mais ça m’y fait juste penser, parce que t’es bien loin d’leur arriver au pied..
Hééé ben tout compte fait, c’est vrai qu’t’aurais p’tête mieux fait d’fermer ta gueule.


A Venise
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

J’écris pas pour moi
J’écris pas pour toi
J’écris même plus pour mes chats.

Et j’bosse
Et mes idées s’envolent
Faut que j’force
Pour qu’mon esprit gondole
A Venise…


Trop tôt
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

Clito était le nom de mon chat, femelle caractérielle mais néanmoins intelligente...

Clito,
Il est trop tôt,
Pour m’réveiller.

J’sais bien
Qu’t’as faim,
Mais j’peux pas m’lever.

Et tu ronronnes dans ma cervelle,
Et ça m’fout des crampes à l’estomac
Et tu ronronnes dans mes oreilles
Et ça m’remonte ma gueule de bois

Tu sais,
Clito,
Qu’il est trop tôt,
Pour m’réveiller.


Vraiment trop tôt
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

Clito est tombée par la fenêtre,
C’est bête,
Mais elle a pas pu r’monter
Moi depuis c’est mon déjeuner
Qu’à du mal à rester
Les glaires de mes larmes
Ont du mal à passer
J’m’en veux même de savoir
Qu’un jour j’vais oublier

Tef
N’a pas la pêche
N’a pas une mèche
De peps…

Petit Tef
Tout le temps fait sa lèche
C’était déjà pas une flèche
Maintenant c’est une quetsche
Un résidu de cannabis séché
Et ça m’fait chier

Et ça tourne, la rage,
L’accalmie puis de nouveau l’orage
Avant le spleen
Quand j’pense à Clito, mon chat
Ma p’tite lumière à moi
Alors tu m’étonnes maint’nant qu’c’est sombre
C’est là qu’je tombe
Et que j’me laisse penser
Oh Clito
C’était vraiment trop tôt
Pour t’en aller.


A Part ça
Texte,musique et instruments: Tef Lutin

Pourquoi on est fait comme ça ?
De broc et de bois,
De bois bien tendre s’il-vous-plait
J’sais pas à quoi m’attendre
Et c’est ça qui m’plait

Au nom d’la sensibilité
On peut s’offrir toutes les excuses
A faire rire ou faire pleurer
C’est dans l’eau chaude que l’thé s’infuse

Et ça m’fait sourire
Quand j’me relis
Et ça m’fait rire
Devoir redire :
« Qui c’est qui s’aime dans tout ça ? »
Sur que tout l’monde sème
A part ça

Oh, mon chat s’endort
Et se réveille joyeuse
Parce que sa robe est d’or
Elle est chatte et valeureuse
J’ai péché deux poissons
Pour elle
Pour sa gueule
Et ses deux oreilles

Elle me lèche à trois reprises
Pour cacher sa surprise
Et ainsi ne voit pas
L’amour mêlé au désarroi

Elle n’a rien vu
Des larmes sur la moquette
Ni des fleurs
Que j’ai jeté à l’aveuglette

Et ça m’fait sourire
Quand j’me relis
Et ça m’fait rire
Devoir redire :
« Qui sait qui sème dans tout ça ? »
Sur que tout l’monde s’aime
A part ça


Pendant la Guerre
Texte: Julien Torri, Aurélien Rica, Tef Lutin
Musique: Cyrille Aubert, Esther Fartoukh, Aurélien Rica, Tef Lutin
Sax Alto: Esther Fartoukh
Voix : Esther Fartoukh, Aurélien Rica, Tef Lutin
Guitares éléctriques : Cyrille Aubert
Guitare électro-acoustique : Aurélien Rica
Basse : Tef Lutin


Pendant la guerre
Ma mère
Elle était pas née

Quand l'ami Max
Trace une ligne de basse
C'est classe
Et ça t'scotche la face
Et quand il claque le slap
C'est ta face qu'il baffe
Pas de flaques,non
Que des .....
Qui frappent à fond
Alors bouge ton race
Move ton body
Grooves-y
Car l'ami Max est ici
C'est lui
Il est ici c'est vrai
Donc à n'en pas douter
Pendant la guerre
La mère de max n'était pas née

Pendant la guerre
Ma mère
Elle était pas née

To be continued....


Un matin au marché
Texte, musique et instruments : Tef Lutin
Voix: Esther Fartoukh

Ce matin au marché
Deux amoureux semblent à la peine.
L'Amour s'est envolé
Les amoureux ont quitté la scène.
Surement l'un d'eux va sauter dans la seine.

Plus tard dans la journée
Un amoureux se taillade les veines.
Son cœur n'a pas supporté
L'idée de n'être plus jamais rassasié.
Surement l'un d'eux en a assez d'exister.

Deux-trois minutes après
Un amoureux arrête l'hémorragie
D'un petit coup de fil gentil.

Rires et pleurs ont passé
L'un des amoureux ne s'est pas suicidé
Il doit son salut à sa beauté.

Rires et pleurs ont passé
L'autre amoureux s'est remis à danser
Elle a bien fait de le quitter!

Ainsi se font et se défont les grands amours au gré des saisons

En revenant du marché
Je rentre chez moi un peu à la peine.
Mes illusions envolées
Une amoureuse redonne vie à ma gaieté
En me donnant le plus beau baiser
On s’aime et c’est l’été.


L'Originalité
Texte, musique et instruments : Tef Lutin
Sax Alto: Esther Fartoukh

J'te chante toujours la même peine.
Je me sens orphelin.
Même si dans tous les cas je sème
Un peu toujours le même refrain.

Que j'sois en forme ou dans l'coltard
Ca fait la même musique.
J'mélange toujours le vert et l'noir
Que j'sois physique ou apathique.

J'me prends toujours la même rengaine
Ca sent le rechauffé.
Ma platitude point ne me ghêne
Et j'encule l'originalité.


Les Remèdes
Texte, musique et instruments : Tef Lutin
Guitares lead: Cyrille Aubert

J’suis énervé
Désemparé
Y’a qu’une bibine
Qui m’f’rait r’monter l’abîme.

J’en ai plein l’cul
Turlututu
Y’a qu’un p’tit jet 27
Qui pourrait m’éclaircir la tête.

Si j’suis pas sympa
Lala lalala
Y’a qu’le whisky
Qui pourrait me rendre gentil

Quand j’suis dégouté
Devant la télé
Y a bien qu’l’eau d’vie
Qui m’font aimer toutes ces conneries.

J’suis éclaté
Sur le canapé
Le grand marnier
Pourrait p’t’être m’aider à danser.

Je suis fatigué
De t’écouter
Y a bien qu’le vin
Qui t’aidera à la fermer.

Mais la fin de l’histoire
Tu veux savoir
Paye-moi un verre
Et promis j’me laisse faire.

Mais j’crois qu’j’ai trop bu
Je suis foutu.
Une balle dans la tète
C’était une belle fête
Sortie en courbettes.